Puis que nous avons arpenté la tour de la télévision de Bratislava, au sommet de la colline du Kamzík, attaquons-nous à une autre colline à visiter au sein de la Capitale slovaque : c’est dans le quartier huppé où se trouvent également nombres d’ambassades que l’on se rend afin de voir un grand mémorial, 8 mai oblige : le Slavín. Allons-y !
Slavín : mémorial sans demi-mesure
Le mémorial Slavín est ainsi érigé sur les hauteurs de Bratislava. Les abords sont assez agréables pour se balader avec une agréable vue sur la ville, les résidences et autres ambassades du quartier.
Mais une fois parvenu jusqu’au mémorial, le panorama sur la capitale n’en est que plus agréable et le Slavín surprend par sa taille imposante : un mausolée se trouve au pied d’un obélisque de 42 m de haut, lequel est surmonté d’une statue de 12,5 m représentant un soldat sculpté par l’artiste slovaque Alexander Trizuljak. Il s’agit d’un soldat russe brandissant le drapeau de la victoire contre le nazisme : le Slavín est, vous l’aurez deviné, un mémorial commémorant la libération de Bratislava par l’Armée Rouge en avril 1945 face aux forces de Wehrmacht.
Construit entre 1957 et 1960 par l’architecte Ján Svetlík, le Slavín a été inauguré le 3 avril 1960 à l’occasion du 15ème anniversaire de la libération de Bratislava. Répartis entre 278 tombes et 6 ossuaires, les 6 845 soldats soviétiques tombés dans les combats reposent dans ce mémorial. Le nombre de soldats ici enterrés en fait un des plus grands cimetières militaires russes de la Seconde Guerre Mondiale. Enfin le parc qui entoure le Slavín regroupe également des statues d’artistes slovaques comme Jan Kulich, Tibor Bártfay et Jozef Kostka. Le mémorial est accessible à pieds depuis le centre-ville, un peu plus de 2 km et moins de 30 minutes pour les plus courageux.
Best thing with Slavin is the view out over Bratislava 🙂
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