Voyager ? J’adore ça. Au moins autant que Jean-Claude Van Damme apprécie le monoxyde de dihydrogène. Autant dire que je ne suis pas sans désir de voyage voyage. Ca tombe bien, faites vos valises virtuelles, on s’en va. De nouveau.

Et oui, l’autre raison, c’est que je n’avais plus que tout qu’une envie : retourner à l’étranger avant la fin du mandat de l’infâme françois hollande. On va dire que j’ai à moitié réussi : c’est parti pour une troisième et nouvelle expatriation pour fuir -temporairement- le régime du nouvel hollande, toujours aussi vieux mais dans une enveloppe charnelle de jeune. Mais mettons de côté l’amertume de voir mon pays couler lentement au gré de la médiocrité de ses élites moralement corrompues (voire pas que moralement à Paris…), profitons simplement de cette tribune pour voyager, comme par le passé.
Discriminations, stigmatisations, refus d’ôter les œillères, restrictions en tout genre, dégradations de l’état de la Capitale, dégradation de l’état de l’Etat, un esprit critique malade, une morale déliquescente, un moral en berne, tandis que les comportements constructifs et les citoyens peinent à contrebalancer l’amère médiocrité ambiante, j’avais besoin d’air. Une parenthèse dans le constat, un peu désemparé, d’un pays que j’aime mais qui s’enfonce lentement dans la maladie. Retour en Slovaquie et dans l’Europe Centrale, retour aux « sources » après une expatriation roumaine et une longue attente en France. Attente de jours meilleurs.
Alors pour souffler un peu, je vous propose quelques carnets de voyage. Parce que le monde regorge de beauté, de curiosités, de moments d’Histoire, de détails avenants, d’occasions de s’émerveiller d’un petit rien ou d’un grand tout. Parce que le monde n’est pas ce que le prisme déformant du sensationnalisme et de l’instantanéité tend à transformer, parce que le monde n’est pas qu’un épouvantable concours d’affirmations affligeantes, profitions humblement de l’immense pouvoir d’Internet et des technologies modernes pour partager un peu de beauté. Et profitons-en aussi pour apporter un autre regard sur l’Europe centrale, dénigrée à tort, comme souvent. Et je ne blâme personne : tout le monde n’a pas eu la chance d’y passer du temps pour constater la vie au-delà des clichés. Je ne suis pas différent des autres ; j’ai juste eu un peu de chance sur certains points. Autant que mes voyages puissent profiter à d’autres. Et si possible, susciter l’envie. L’envie de visiter le monde, l’envie de comprendre -un peu plus, voire l’envie de partager.
Beau programme en perspective, donc. Alors en route, à 1 400 km de Paris. Back to where we aim, comme le chante Gaspard Royant.